Origine et Villages de mes ancêtres DEVAUX

Grand Verneuil (Meuse)Les traces les plus anciennes, que j’ai trouvées du patronyme DEVAUX  sont :
Un  acte notarié trouvé aux Archives de l’État à Arlon, Belgique: Le 29.03.1563 Pierre de VAULX âgé de 67 ans, Henry de VAULX âgé de 40 ans demeurant à Grand Verneuil apparaissent dans un procès porté par devant le conseil provincial de Luxembourg mettant en cause les communautés d’habitants des villages de Margut, La Ferté, Herbeuval, Breux, etc…contre Jehan  

Ecouviez (Meuse)2 actes du fond abbaye de Chatillon, AD de la Meuse :
Cote : AEL 1A601545 f° 8r° : 18.10.1553 Jehan de VAULX cité seigneur Dawen.
Cote : 14H51 du 10.06.1483 : Jehan De VAULX lieutenant du mayeur à Dampicourt, Henryon fils de Jehan Symon WUILLAUME et le gendre de Jehan de COUVREUX, Jehan De La MORTE EAU, maire dudit Dampicourt et Jehannet sa femme vendent à l’église Notre Dame de Chatillon des biens et immeubles situés à Dampicourt pour la somme de 200 écus.
On trouve une Gilette de VAULX o 10.05.1472 à Opont fa de Lambert Alphonse.

Dampicourt (Meuse)24.11.1575 – Revue de la « monstre » des…….. Ban d’Anlier, paroisse de Massul : le prévôt Gilles de VAULX … Plusieurs familles de VAULX gravitent autour de Bastogne. Pas moins de quatre blasons les distinguent entre elles. »  » La monstre » était en fait la convocation, du fait du souverain, à une revue d’hommes d’armes. Les francs hommes du duché de Luxembourg, comme ceux du duché de Bar d’ailleurs, étaient une caste sociale située entre la noblesse et la bourgeoisie. Ces francs-hommes devaient en tout temps le service armé au Souverain et devaient être en mesure pour cela d’entretenir chevaux, harnachements, armes et armures. Les officiers commis à ces revues réformaient les personnes qui avaient usurpés ce statut, mésalliés ou incapables de se maintenir en état de guerroyer. Ce statut leur conférait certains privilèges comme ceux de ne pas loger les gens de guerre, ne pas payer la taille. En contre partie, ils n’avaient pas le droit d’exercer les arts mécaniques si ce n’est l’état de maître de forges qui n’était pas dérogeant. A l’origine ces francs-hommes étaient des alleutiers c’est à dire propriétaires de domaines. Au fil des siècles beaucoup d’entre eux, pour des raisons diverses et variées, comme morcellement des successions, revers de fortunes, épidémies, guerres, se verront privés de leur état et s’intégreront à la classe roturière; d’autres par contre seront anoblis ou s’agrégeront à la noblesse par le jeu des alliances matrimoniales. Le statut de francs hommes était conféré par le pouvoir souverain par lettres patentes comme l’étaient les lettres d’anoblissement, conféré à titre personnel ou héréditaire.

  Thonnelle (Meuse)10.07.1613 – Revue de la « monstre » des francs hommes du duché de Luxembourg à tenir chevaux et armes pour le service du Prince. Prévôté de Bastogne : François de VAULX homme de la salle de Bastogne demeurant à Hotte, prévôté de Bastogne. Sûrement le même déclaré seigneur de Sibret, homme non jugeable.

Chauvency Le Chateau (Meuse)A. E. Luxembourg dans le fonds du Conseil Provincial de Luxembourg : Cote 1A601617-de 1598 à 1605 : 6.3.1598 Procès entre les veuves et héritiers de Robert de VAULX impétrants des lettres de provision et ajournées contre Jehan de DUIGNON capitaine de Serfberg et Hans Georges de MANDERSCHEIDT opposant d’autre.
6.03.1598 Jehan de VAULX clerc-juré de Bastogne opposé aux mêmes.

Thonne La Long (Meuse)Dans les registres de Montquintin avant 1700, on trouve aussi (sans précisions de date où filiation) :
Jean EVRARD et Lucy VAULXJean VAUX et Jeanne PIERRE; Henry GILARDIN et Poncette VAUX (fille de Jean); Jean VAULX et Jeanne VAUX (consanguinité 3ème degré) avec une origine sur Ecouviez.
x 15.01.1675  de Jean DIDIER et Jeanne De VAUX
x 29.01.1675 de Nicolas COLLIGNON et Jeanne VAULX
x 29.01.1686 de Jacques PARMENTIER et Françoise VAULX

Ecurey en Verdunois (Meuse)On trouve a Rouvroy-Lamorteaux le x 26.11.1686 de François DEVAUX et Martine LAHEURE ? (photocopie dans archive)
Un François DEVAUX + 19.5.1738 à Chauvency, mais sans preuve de notre filiation.

Delut (Meuse)Trouvé aux Archives de l’état à Arlon belgique: Le 13.03.1693 : Louis GILLE laboureur et Marie HENRY sa femme demeurant à Thonnelle et Havyette GILLE veuve de feu Jean de VAUX vivant demeurant à Thonnelle et se portant fort pour Jean GILLE leur frère qui est au service du Roi au régiment de Champagne en la compagnie de monsieur de ROUX, lesquels disent qu’ils se trouvent obligés de plusieurs dettes que feu Chenet GILLE leur père et Catherine ROLIN leur mère ont contractées envers le sieur VARNIER marchand demeurant à SEDAN. 

  Bréhéville (Meuse)Témoin au mariage de son fils, François en 1742, Gérard DEVAUX est dit résident de Lissey. En 1746, après la mort de Françoise GUERARD, sa femme, il vend ses vignes d’ Ecurey en Verdunois et signe comme résident de Delut. En 1749, lors de son remariage avec Marie LARDENNOIS, il est dit de Delut…mais il décède à Ecurey, est inhumé à Ecurey par le curé de Longwy avec ses ancêtres !! ( voir acte de décès). Ses parents seraient donc de Ecurey en Verdunois ou Lissey !!

Colmey (M&Moselle)Les deux fils de Gérard DEVAUX, Jean et François, travaillent dans les fermes du roi, comme Antoine DEVAUX, de la branche de Tours s/Marne…Il serait peut-être issu de cette branche, dans laquelle on retrouve de nombreux employés des fermes, comme les enfants de Philippe DEVAUX dit « du Roi » ?
Il se peut qu’il s’agisse du DEVAUX Gérard, fils de Gaspard, de la branche de St Mihiel. MAIS, il ne s’agit là que d’hypothèses.

Réchicourt le Chateau (M&Moselle)Actes notariés de Delut : Maitres REMY, MARTINSA et BERTRAND de 1631 à 1674 : aucune trace du patronyme et absence d’actes après 1674.
Aucun actes notariés sur la région de 1674 à 1731.
Actes notariés de Ecurey : Maitre AUBRY, COLLIN, LARDENNOIS et PECHENART de 1731 à 1789 :
Actes notariés de Bréhéville : Maitre CEDON, COCHARD, LAMY, DEBRYE et BOULANGE de 1712 à 1790 : un seul acte concernant un Jean GUILLAUME époux de Anne GERARD.
Actes notariés Lissey : Maitre PIERRE : une seule liasse pour l’année 1710, sans mention du patronyme DEVAUX

Villers la Chèvre (M&Moselle)François DEVAUX, fils de Gérard est dit de Lissey en 1742 à son mariage à Bréhéville.Il est surprenant qu’il signe son acte de mariage d’une croix en 1742, comme l’acte de vente des vignes de son père en 1746 (acte dans lequel il est dit manoeuvre).
Notons cependant qu’il signe comme témoin au mariage de sa fille Marie, au décès de son père Gérard en 1762 et au mariage de ses fils Henri et Thomas en 1787 et que son statut d’illettré ne sachant signer, ne l’empêchera pas de devenir Brigadier des fermes du Roi.

Le Ventron (Vosges)François DEVAUX est Employé des Fermes à Delut en 1742, Sous-Brigadier des Fermes en poste à Lamouilly en 1750. A la naissance de son fils Thomas, en 1754, il est Brigadier, responsable de la Garde des Tabacs à Viviers s/Chiers. Il y restera jusqu’en 1758, puis prendra le poste à Villers le Chèvre en 1761.Il est témoin et résident à Matton (08) au mariage de son fils Thomas, en 1786 et de Henry en 1787 à Matton.

Daubensand (Vosges)Jean DEVAUX est dit Tisserand à Villers la Chèvre en 1765, à la naissance de son fils Jean Baptiste. Employé des fermes à La Bresse en 1767, au Ventron en 1772. Sous-Brigadier en poste à Lorquin en 1774, à la naissance de Jean Benoit, Brigadier de la ferme des tabacs et du sel à Richeval en 1777. En poste à Réchicourt à 1779. Brigadier des Fermes du Roi, en poste à Hesse, en 1784. En 1818, il est témoin, à 76 ans, au mariage de sa petite fille à Nitting. Il est aussi souvent signalé comme « Piéton », c’est à dire, Agent des Fermes officiant à pieds et non à cheval. Il prendra sa retraite à Rechicourt et y mourra en 1833 à 91 ans.

Nitting (Moselle)Jean Baptiste DEVAUX est parrain en 1784 de sa sœur, Elisabeth, il est Employé des Fermes en poste à Nitting. En 1785, à la naissance de son fils Jean Antoine, il est Sous-Brigadier des Fermes à Arzviller. En 1790-91, il est de nouveau à Nitting; de 1796 à 1803, il prend le poste de Daubensand, où naîtront 4 de ses enfants.
En 1818, il est dit pensionné, marchand de vins à Nitting, présent comme témoin au mariage de sa fille. Il mourra à Nitting en 1844 à 79 ans.

St Quirin (moselle)Jean Nicolas DEVAUX est né en Alsace, au hasard des affections différentes de son père brigadier des Fermes du Roi, il suivra ses parents à Nitting, où il s’installe et y passera toute sa vie en officiant comme laboureur. A la naissance de son fils Joseph Auguste en 1828, il est dit dégrossisseur de glace, puis cultivateur et deviendra progressivement un propriétaire terrien avant de mourir en 1871 à 72 ans, juste après l’annexion de la Lorraine.

Blénod les Pont à Mousson (M&Moselle)Joseph Auguste DEVAUX a travaillé comme éclusier sous les ordres de Nicolas CHENOT. Après avoir mis la fille de son patron enceinte… Il l’épouse et reconnait l’enfant.
A son mariage, il est résidait à Henridorff. En 1870, la lorraine est annexée par les allemands, Joseph qui était éclusier à Arzviller, ne veut pas prendre la nationalité allemande et part pour Bertrambois, où il optera pour la nationalité française le 30.09.1872

Hesse (Moselle)Jean Auguste DEVAUX va ensuite à Hesse, ou sa belle famille possédait des biens et ou naîtra Louise; Il occupe ensuite le poste d’éclusier à Arnaville et prendra sa retraite à Pagny s/ Moselle, dans une petite maison près du canal, où il élève 3 vaches dont il vend le lait.
En 1914, lorsqu’ éclate la 1ère guerre mondiale, il quitte Pagny, occupé par les allemands et va finir ses jours à l’écluse de Blénod qu’avait repris son gendre (Jean Pierre CARPENTIER). Il y mourra en 1920 à 92 ans.

Arzviller (Moselle)En 1890, lors de la mise en place des premiers livrets de famille, Joseph Auguste en déclarant la naissance de son petit-fils Victor, a orthographié son patronyme en y ajoutant un E, afin de différencier sa descendance de celles de tous les collatéraux.
Ainsi, depuis cette époque, le patronyme s’écrit DEVEAUX.

Nomeny (M&Moselle)Après la naissance de son fils Victor, Louise DEVEAUX fut nourrice de Marie Louise RUZIER, fille de François Louis et Marthe Flore MARCHAND, fruitiers à Nancy. Elle a nourri l’enfant au sein de mai 1897 à avril 1898, moyennant 40 Francs par mois. (voir carnet nourrice dans archives)
Elle résidait rue de Serres à Pagny, tenait l’auberge du centre et possédait un énorme St Bernard, dont elle a du se séparer car il effrayait les voisins de paliers et les clients du bar.

Pagny Sur Moselle (M&Moselle)Victor DEVEAUX, enfant naturel, est né dans l’écluse de Pagny s/ Moselle, où sa mère vivait avec ses parents.
Ses enfants (Robert, René et Roland) racontent que lorsqu’ils étaient jeunes, ils allaient au vieux cimetière de Pagny pour y fleurir la tombe de Louise DEVAUX, leur grand-mère et qu’ils étaient obligés de fleurir à chaque fois la tombe voisine, celle d’un dénommé Louis BELLOT !! Leur grand-père naturel avec lequel Louise aurait fauté ??

Son fils, Roland DEVEAUX est écolier à Pagny sur Moselle jusqu’en 1940 ( avec un instituteur allemand les deux dernières années, dont il garde un souvenir terrible: « Un grand « boche » de 2 mètres avec une énorme trique… ». Il vivra l’occupation allemande dès juillet 1942, avec obligation d’aller travailler au Carbone Lorraine (il a 14 ans). Il aura la chance de ne pas être embauché à l’usine de « noir » du carbone, mais à l’usine de lampes voisine, comme apprenti ajusteur, jusqu’en 1944.
Les allemands quitteront Pagny s/ Moselle juste avant l’arrivée des américains, non sans avoir brûlé la gare et l’école.
Avec ses frères, René et Robert, ils prenaient parfois le train jusqu’à Pont à Mousson, puis longeaient le canal jusqu’à l’écluse de Blénod et allaient rendre visite aux cousins CARPENTIER.

Montauville (M&Moselle)La guerre terminée, Roland DEVEAUX travaillera à la boulonnerie de Ars s/ Moselle de 1946 à 1951, avec une interruption pour service militaire à Mourmelon en 1948. Il se fera une entorse après un mois de classe et partira à l’hôpital de Châlons, puis affecté à Reims dans les chars, il refusera de rentrer dedans, pour des raisons de taille !!! Il est alors envoyé à Monlhéry faire un stage de conduite de véhicule et conduira des camions jusqu’à sa démobilisation en 1949 ou il reviendra travailler à la boulonnerie de Ars.
En 1951, il fera trois demandes pour entrer à la SNCF, les douanes et la police; la dernière demande ayant aboutie, il sera nommé agent de police à Grenoble en 1952, ou il sera détaché aux sports (il jouera notamment au rugby à 13 et sera sélectionné dans l’équipe nationale militaire en athlétisme sur 400 m). Puis il sera muté à Ste Foy les Lyon (69) dans la police de la route (après un stage de 3 mois à Sens, sans même avoir le permis de conduire moto) ou il restera jusqu’en 1957, puis sera muté dans les CRS à Jarville (54). Nouvelle affectation à la brigade CRS d’Ollioules (83) de 1963 à 1965, puis arrêt de la moto et retour en Lorraine au commissariat de Bar le Duc (55), comme agent de police de 1965 à 1970; enfin mutation au commissariat de Pont à Mousson (54) en 1971 ou il prendra sa retraite en 1977.

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