8. Epilogue

Rue de la Misère à Montauville en 1954Je dois préciser, à la suite de ces récits et afin d’aborder le plus de sujets possible se rapportant à cette époque, que j’ai été obligé de transposer ma jeunesse au début du 20ème siècle.
Il faut souligner que trente années plus tard, les conditions de vie avaient très peu évolué : en 1937, toujours pas d’électricité à la maison, les W.C toujours dans la cabane au bout du jardin, pas de salle de bain, l’eau qu’il faut toujours aller chercher au lavoir en haut de la rue de la misère, les petits salaires …

Suite à une fiction, la Gabrielle, le personnage clé de mon histoire est morte dans son lit à plus de 90 ans.
Le père Zidore a réellement existé. Il habitait la maison Mangin, rue de la misère. Sa famille et lui étaient d’origine juive. D’après le témoignage d’un proche, le sieur Zidore, se rendant aux W.C au fond de son jardin, avec une bougie allumée dans un falot, fut inculpé d’intelligence avec l’ennemi comme ayant fait des signaux avec sa lampe. Lui et sa famille furent déportés et ne revinrent au village, qu’après la fin de la guerre.
L’histoire de la chèvre du père Zidore est bien réelle et mon père en fut l’auteur.

En réalité, ma tante (Elodie dite « la Zélie » ou « la Gazette ») s’appelait Gabrielle, mais pour éviter toute confusion avec l’autre Gabrielle, je l’ai prénommé Zélie.
Tous les autres personnages ont réellement existé et reposent maintenant en paix dans le cimetière de Montauville …

 

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